Ce mardi 19 mars, nous nous sommes réunis au Point de Bascule, un espace atypique au fond d’une cour rue Breteuil. Le Point de Bascule, c’est «un laboratoire de citoyenneté créative», qui a pour vocation d’offrir un espace de rencontre, de croisement, de frottement… donc pour l’instant bien en phase avec notre démarche. François, nous a très chaleureusement accueillis, servi des verres et accompagné pendant la soirée.

 

On a d’abord pris des verres tranquillement en attendant que tout le monde arrive puis on a proposé un premier atelier. L’idée était que chacun puisse coucher sur le papier ses préjugés envers les autres disciplines. On a donc écrit sur de grandes bandes de papier nos a prioris, en quelques mots, un peu exagérés, histoire de se libérer avec humour. Un code a été défini pour distinguer de quelle discipline il s'agissait :

P : Paysagistes

U : Urbanistes

A : Architectes

 

Puis assis en cercle et sous nos casquettes respectives, on a tenté de définir les études auxquelles nous sommes rattachés. Ce n’était pas une étape des plus simples, mais elle était essentielle. Un étudiant de chaque école s’est jeté à l’eau pour expliquer aux autres son école, son cursus… L’intérêt a été double : intra-école, cela a permis de mettre des mots sur ce que l’on fait (il n’est d’ailleurs pas évident de définir sa propre « case ») et d’évoquer les disparités qui existent au sein d’une même école. Et inter-écoles, ça a été l’occasion de se comprendre, d’en apprendre plus et de se poser des questions.

Ensuite nous avons dévoilé et lu à voix haute ce qui avait été écrit sur les bandes de papier. L’idée de cet atelier était de pouvoir ensuite se détacher progressivement de notre division tripartite. Désormais, nous pourrons nous parler moins au nom de l’une ou l’autre discipline, mais bien au nom de nos intérêts communs, de ce qui nous fera avancer ensemble vers quelque chose de nouveau !

Le dernier grand temps de la soirée a donc été de nous positionner sur ce à quoi nous aspirons à travers ces rencontres, sur notre démarche, notre projet... On s’est dit beaucoup de choses, on s’est beaucoup questionné et à l’issue, on y voit quand même plus clair.