La rencontre du mardi 6 mai a réuni une trentaine de personnes : des étudiants en urbanisme, en architecture, en design, mais aussi une bonne partie de jeunes diplômés. 

Après avoir introduit brièvement l'association pour les personnes venant pour la première fois, cinq projets ont été proposés et présentés tour à tour : le projet de charpenterie dans l'espace public, initié par deux étudiants, l'aménagement et la scénographie du Centre Urbain du Merlan à l'occasion des Rencontres du Cadre de Ville avec les Robins des Villes, le labo géo-artistique au  théâtre du Merlan, un appel à idée autour de la thématique de l'Habitat, proposé par l'Equitable Café, et enfin la Fabrikabroc, un projet d'initiative étudiante sur le Campus de Luminy.  Une fois les projets exposés, chacun était donc libre de s'y greffer en inscrivant son nom sur les bandes, et a pu discuter de façon plus informelle de ces projets-là par petits groupes. 

La soirée s'est terminée par un atelier "d'écriture poétique exquise". Chacun disposait d'un post-it sur lequel il devait écrire un mot lui évoquant Marseille. Cinq minutes après,  tous les post it étaient collés sur le mur. Nous avons alors formé des groupes de trois personnes aléatoirement, auxquels nous avons attribué trois des post it accrochés sur le mur, puis trois autres post-it  vierges. Le but était alors d'imaginer par petit groupe, un vers à partir des trois mots donnés et des trois autres post it encore vierges. 

Une fois le temps imparti, chaque groupe est venu coller son vers sur le mur, le tout  formant un poème collectif autour de Marseille.

Ce soir-là, nous avons commencé par porter un regard sur notre petit parcours, depuis la première rencontre interdisciplinaire, jusqu’à notre récente structuration sous l’association « Synapse ».Ça a aussi été l’occasion de revenir sur nos motivations et sur notre ambition : enclencher, dès le stade des études, une cohésion entre les différents acteurs qui portent ou porteront bientôt des projets et des initiatives relatifs au territoire. Nous proposons deux formes pour avancer ensemble dans cette voix là: d’une part, de courts ateliers-réflexions lors des rencontres mensuelles au Point de bascule et d’autre part, des expérimentations collectives sur des temps plus longs et en lien étroit avec le territoire et ses acteurs. L’idée restant le plaisir et l’expérimentation, le fonctionnement reste très ouvert et chacun peut à tout moment prendre le train en marche.